Quelques études ont documenté les mythes les plus fréquents dans la population concernant les agressions sexuelles1. L’adhésion pour une personne ou une société à des mythes sur les agressions sexuelles a des conséquences, dont notamment :
Pour une personne :
être moins encline à identifier un scénario comme étant une situation d’agression sexuelle, même si cette situation rencontre les critères légaux d’une agression sexuelle;
être plus susceptible d’avoir une perception négative des victimes d’agression sexuelle ; et
être plus à même de décourager une victime d’agression sexuelle à porter plainte.
Pour les décideurs :
peut les amener à créer des législations inappropriées.
L’information transmise dans les médias a donc avantage à être exempte de ces mythes, qui peuvent parfois être diffusés de façon subtile, entre autres par l’emphase sur certains éléments d’une situation d’agression sexuelle, par le choix des mots ou par une interprétation erronée. Voici plusieurs mythes et fausses croyances sur les agressions sexuelles qui ont été confrontés à la réalité :
Mythe : L’agression sexuelle est une problématique grave mais qui touche peu de personnes
Réalité : Les enquêtes populationnelles montrent que l’agression sexuelle est une problématique dont l’ampleur est importante, particulièrement envers les mineurs, et ce, tant au Québec qu’en Amérique du Nord.
Mythe : Croire qu'une victime est faible et vulnérable
Réalité : C'est faux de croire que les victime d'agression sexuelle sont des proi ceci est une grave erreur car sa les programme a etre victime et a mon humble avis avoir un comportement de croire qu'une personne est vulnérable parle d'elle même sur l'agresseur qui le nomme et qui est potentiellement un agresseur ou un manipulateur manipulatrice confirmer personelement je suis une wonderwoman une xena pas une feluette qui braille sa vie et je sait mieux me défendre que 40 corps de police de manière légale de plus Mythe : Les enfants qui sont victimes d’agression sexuelle auront à porter toute leur vie les séquelles de ce traumatisme
Réalité : L’agression sexuelle peut engendrer des conséquences importantes à court et long termes chez les enfants qui en sont victimes, mais certaines conditions, dont le soutien offert par l’entourage, sont connues comme pouvant favoriser l’adaptation de la victime. Mythe : Plusieurs enfants inventent des histoires d’agression sexuelle car plusieurs accusations se concluent par un acquittement
Réalité : Les fausses allégations d’agression sexuelle faites délibérément par des enfants sont rares. De plus, le fardeau de la preuve incombant à la poursuite, un acquittement suite à un processus judiciaire ne signifie pas nécessairement qu’aucun crime n’a été commis et que la victime a fait de fausses allégations.
Mythe : Les personnes qui commettent des agressions sexuelles envers des enfants sont des pédophiles
Réalité : Dans la population, le terme pédophile est souvent utilisé à tort pour parler de toute personne qui commet une agression sexuelle envers un enfant, alors que dans les faits, une minorité des auteurs d’agression sexuelle envers des mineurs rencontrent les critères d’un diagnostic de pédophilie
Mythe : Un individu peut avoir une relation sexuelle avec une personne intoxiquée à l’alcool sans être accusé d’agression sexuelle
Réalité : Selon le Code criminel canadien, une personne ne peut donner son consentement à une activité sexuelle si elle est incapable de le formuler, notamment dans les cas où cette personne est intoxiquée par l’alcool ou la drogue. Mythe : Un adulte qui soupçonne qu’un enfant a été victime d’une agression sexuelle devrait le questionner à ce sujet
Réalité : Lorsque qu’un adulte soupçonne un cas d’agression sexuelle, il doit éviter de questionner l’enfant de manière suggestive pour ne pas risquer de le bouleverser davantage et de contaminer son témoignage. Il doit signaler la situation au Directeur de la protection de la jeunesse.
Mythe : Des prédispositions biologiques rendent les hommes plus à risque d’agresser sexuellement puisqu’ils ont un plus grand besoin d’assouvir leurs pulsions sexuelles
Réalité : Le fait de commettre des agressions sexuelles est un phénomène multifactoriel, mais n’est pas un problème de pulsions sexuelles incontrôlables. Plusieurs agresseurs sexuels sont motivés par un désir de pouvoir, de domination et de contrôle. De plus, des femmes peuvent aussi être responsables d’agression sexuelle.
Mythe : Les garçons qui ont été victimes d’agression sexuelle dans l’enfance commettront des agressions sexuelles à l’âge adulte
Réalité : Même si environ le quart des agresseurs sexuels auraient vécu une agression sexuelle dans leur enfance, la majorité des victimes d’agression sexuelle dans l’enfance ne deviendront pas des agresseurs sexuels.
Mythe : La plupart des agresseurs sexuels sont des prédateurs, mentalement perturbés et peu réhabilitables
Réalité : Les personnes qui commettent des agressions sexuelles sont la plupart du temps connues de leur victime et préméditent leur crime. Pour la grande majorité, ces personnes fonctionnent normalement en société. Suite à un traitement, une minorité de ces personnes récidiveront
L’usage, à tort, du terme prédateur sexuel peut faussement laisser croire que la plupart des agressions sexuelles sont commises par des inconnus qui recherchent et choisissent leur victime de manière aléatoire, alors que dans les faits, c’est le cas d’une très faible proportion des agresseurs sexuels. En fait, les agressions sexuelles envers les mineurs sont presque toujours commises par des personnes connues de la victime, incluant des membres de la famille et des personnes mineures (Consultez la section Statistiques pour en savoir plus sur l’ampleur et les caractéristiques des agressions sexuelles).
De plus, même si plusieurs personnes ayant commis une agression sexuelle sont plus susceptibles de présenter un ensemble de difficultés personnelles et relationnelles, incluant les problèmes de santé mentale comme la dépression, un problème d’anxiété ou un trouble de personnalité, la plupart d’entre-elles sont des personnes qui fonctionnent normalement en société.
Finalement, il demeure difficile d’établir le taux de récidive des agresseurs sexuels, notamment dû au fait qu’un grand nombre d’infractions ne sont pas déclarées aux services policiers. Plusieurs études ont toutefois évalué que moins du quart des agresseurs sexuels avaient récidivé après une période de 15 ans. Les études démontrent que le fait de suivre un traitement réduirait le risque de récidive d’un agresseur sexuel.
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20 ans d'expertise dans la cause
Sophy Rhéaume
Féministe et artiste essentiel meetoo
Peace love and shine
Love you
Sophy
xxx
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